Alors voila je voulais vous présenter un réalisateur que j'admire profondément. C'est long, je vous préviens! mais si vous voulez du concret, demandez moi j'ai quelque DvD de lui...
I Ses débuts:Timothy William Burton né le 25 août 1958 à Burbank, banlieue de Los Angeles. Il est le fils de Bill et Jane Burton, qui auront un second fils.
Cette petite ville de Burbank, où Tim passa sa petite enfance, avait pour seule particularité d’accueillir des studios cinématographiques (comme ceux de Disney, Columbia, Warner Bros, …sinon c’était une ville paisible mais apparemment un peu « morte ». Tim Burton dira d’ailleurs qu’elle était peuplée de « gens normaux, et à l’ouverture d’esprit plutôt restreinte » !!
Assez introverti, il passe la plupart de son temps libre à regarder des films de série B, que se soit à la télé ou au cinéma. Fan des films d’horreur, il adore l’acteur Vincent Price, auquel il s’identifie. Sinon, il a des activités normales d’un enfant de son age.
Il n’est pas très proche de sa famille (c’est le moins que l’on puisse dire !!!). Il va vivre chez sa grand-mère à 12 ans. Dès 16 ans, il lui loue d’ailleurs un petit studio. Aujourd’hui encore il ne semble pas avoir beaucoup de contacts avec ses parents.
En 1976 (il a alors 18 ans), il obtient une bourse pour « The California Institute for the Arts », une école fondée par Walt Disney. Il y devient animateur, et (bien qu’il n’ait pas apprécier l’enseignement « trop militaire » à son goût), se fait remarquer par la compagnie Disney (grâce à son film Stalk of The Celery Monster).
Tim Burton travaille alors sur
Rox et Rouky, mais n’arrive pas à s’adapter à l’univers et au style « Disney ». Il passe alors des heures assis tout seul devant sa table à dessin. Il dit même qu’il tentait de fuir la réalité en s’enfermant dans une armoire, ou assis sous son bureau !!!
Mal dans sa peau d’animateur des effets visuels, il obtient un poste d’artiste concepteur pour Taram et le Chaudron Magique (la classe !). En gros son boulot c’est de faire plein de dessins, pour que les animateurs trouvent des idées de design pour le film. Cela lui plait beaucoup car il peu laisser libre court à son imagination, mais la compagnie n’utilisera pas un seul de ses dessins, privilégiant un style plus traditionnel. Tim Burton a dit : « J'ai épuisé, pendant cette période, mon réservoir d'idées pour 10 ans. Lorsqu'au bout de toutes ces années, je me suis rendu compte qu'ils n'avaient rien utilisé, ça m'a fait tout bizarre. Je me sentais comme une princesse prisonnière. Je pouvais dessiner tout ce que je voulais, mais j'avais l'impression d'être dans une cellule que la lumière du jour n'éclairait jamais. »
Mais son talent est tout de même apprécié par certain, comme Tom Wilhite, un responsable du développement créatif. Ce dernier, ayant lu un poème de Mister Tim (qu’il voulait en faire un livre), lui proposa d’en faire un film d’animation. Il lui propose alors 60 000 $ pour produire
Vincent. Ce film de 5min en noir et blanc raconte l’histoire du petit Vincent Malloy qui se prend pour l’acteur Vincent Price. Ceux qui on suivi comprendront que c’est en fait l’histoire du petit Tim qui y est conté !!
Le scénario est alors envoyer à Vincent Price himself. Mr Burton lui propose d’être le narrateur du film. Il accepte, ce qui est assez surprenant ! N’oublions pas que Tim est alors un grand inconnu alors que V.Price est une star !!!Leur rencontre marqua le début d’une grande amitié, qui ne se termina que par le décès de Price, le 25 Octobre 1993.
Le film fut rapidement rangé par Disney, bien qu’il ait reçu plusieurs prix.
Ensuite, en 1982, Burton s’initia à la direction d’acteur grâce à un film à petit budget destiné à Disney Channel. Ce film est une adaptation du conte Hansel et Gretel assez…libre ! les acteurs sont japonais, la sorcière est un homme, l’esthétique est japonaise, et le fil se termine sur un duel de kung-fu !!!
Il enchaîne sur
Frankenweenie (1982), un hommage au Frankenstein de James Whales. C’est l’histoire d’u petit garçon, Victor, qui redonne vie à son chien Sparky, après que celui ci ait été renversé par une voiture. Mais une fois de retour à la vie, le clebs sème la zizanie dans le voisinage. Victor essaie alors de limiter les dégâts.
Ce court-métrage (29min) marque une tape importante dans la carrière de Burton : c’est la première fois qu’il tourne avec des acteurs professionnels !! Ceux-ci furent apparemment assez compréhensifs avec le jeune réalisateur.
Cependant le film reçut la mention PG (autrement dit, accord parentale souhaitable) bien qu’il ne contienne aucune violence, autant physique que moral ! Disney ne put alors le diffuser en première partie de ses films, destiné à de jeunes enfants. Une fois encore, son film restera longtemps indisponible à la vente.
Burton réalise juste après un épisode de Faerie Tale Theater quis'intitula
Aladdin and his wonderful lamp (c’est une des actrices de Frankenweenie qui lui avait proposé). Mais il est un peu dépassé par les évenements est la réalisation est …pitoyable !! Il dit lui-même : « Quand je suis mauvais, je suis vraiment mauvais ! ».
II la reconnaissance :Arrive ensuite la véritable occasion en 1985 avec
Pee Wee’s Big Adventure. Ce projet lui fut proposé par la Warner Bros. qui l’avait remarqué grâce à Frankenwennie. Il accepta rapidement, se sentant prêt à se lancer dans un long métrage. De plus, il affectionnait le monde de Pee Wee (car il n’est pas à l’origine de l’histoire, c’est une adaptation de l’émission pour enfants Pee Wee ‘s Payhouse). Il se passionne pour ce film, dont le tournage se passe à merveille,en particulier grâce à l’acteur principale Paul Reubens avec qui il se lie d’amitié. Il fait une autre rencontre importante, celle de
Danny Elfman. Ce musicien qui chantait dans un groupe à succès « Oingo Bongo », fut contacté pour réaliser la musique du film. Burton fut charmé par celle-ci. Il dit même : « Quand je l'ai entendu jouer [la musique] par un orchestre, ça a été un choc. Ca a été une des expériences les plus mémorables de mon existence. C'était la première fois que la musique était un personnage à part entière d'un de mes films ! ». Warner a oser dans ce film faire confiance à de jeune artistes. Cela s’explique aussi par le fait que c’est un film à petit budget !
Le film est un succès, mais les critiques sont diverses, certaines élogieuses, d’autres carrément méchantes !!!!
La même année, Tim Burton réalise un épisode de la série Alfred Hitchcock présente appelé
The Jar.
Cependant, Burton ne trouvant pas de véritable lien d'identification qui le lie au film, l'épisode ne sera pas particulièrement brillant.
(Bon, jusqu’à là mes sources étaient détaillées. A partir de dorénavant, la biographie sera donc moins détaillée. QUI A DIT OUF ?????)
3 ans plus tard (pour ceux qui ne suivent pas en 1988) Tim Burton réalise le film
Beetlejuice.
Ce film raconte l’histoire d’un couple de fantômes qui voient leur vieille maison « urbanisée » par leurs nouveaux occupants : des riches New-Yorkais. Les fantômes n’arrivant pas à effrayer les arrivants, ils font appelle à un « bio-exorciste » freelance, nommé Beetlejuice. Sur le tournage, il rencontre Michael Keaton, un jeune acteur à qui il a confié le rôle de Beetlejuice. Il fait de nouveau appelle à lui pour le rôle principale de son film suivant :
Batman.
Cette adaptation de comic réalisée en 1989 est un immense succès ! Pour Burton l’aventure est très riche. Son talent explose, et il a réussi à mettre en scène des acteurs déjà bien connus (Jack Nicholson, Kim Basinger,…). Pour la troisième fois, il collabore avec Danny Elfman pour la B.O., et c’est loin d’être la dernière !
En 1990, il se lance dans une nouvelle aventure :
Edward Scissorhands (ou Edward aux mains d’argents). C’est un film très spécial ! Un pure conte à la Burton ! Cela raconte l‘histoire d’un robot doté d’un cœur par son créateur. Mais celui-ci n’a pu le finir (il est mort, bonne raison !) et le laisse donc dans son grand château. De plus, il n’avait pas encore reçu des mains humaines, et portes donc des doigts de 30 cm aiguisés comme des rasoirs ! Un jour il est découvert par une jeune fille qui l’invite à prendre part à la vie de la cité voisine.
Il y a énormément de chose à dire sur ce film !!! Ne vous inquiétez pas je vais faire au plus court !! Tout d’abord il faut noter la participation de Vincent Price (souvenez vous, l’idole de Burton !! Bravo à ceux qui on trouvé !). Ensuite, il y a
Johnny Depp : ce dernier voulait absolument joué dans le film de Burton, car le rôle lui permettait de cassé son image de beau gosse (qu’il a acquit dans la série 21 jump street). Engagé par le réalisateur qui repère en lui le potentiel énorme, il fait ici une interprétation impeccable et émouvante à souhait ! Il se lia d’amitié très rapidement avec Burton avec qui il tournera de nombreux film. Dernière chose à propos de ce film, la musique. Comme vous avez pu le deviner,elle est composé par Danny Elfman (dsl, mais j’adore vraiment trop ce qu’il fait !!!). Elle est vraiment excellente et donne ici tous l’esprit du film, elle est indissociable des images, elle est ….enfin vous m’avez compris quoi !
Bon j’arrête avec ce film, passons à un autre qui me passionne tout autant :
Nightmare before Christmas, ou l’étrange noël de Mr Jack. Alors
ATTENTION !!!!!! Ce
n’est pas Tim Burton qui a réalisé ce film contrairement à une idée très rependue. Il a en effet été réalisé par Henry Selick (qui réalisa aussi James et l pèche géante produit par … Tim Burton). Cependant, si j’en parle c’est qu’il y a une raison : Tim Burton est à l’origine de ce fil. En effet, ce film est l’adaptation d’un poème rédigé par Mister Tim durant sa période Disney (notez bien, il n’y avait que trois personnages au départ : Jack, son chien Zero, et le père Noël). De plus il a permis cette adaptation, étant producteur et directeur artistique.
Ce film raconte l’histoire de Jack Skellington, prince de la ville d’halloween. Bien qu’il soit adulé des habitants de la ville, il est en pleine dépression : à quoi sert il d’effrayer les gens. Durant son errance, il tombe sur la ville de Noël. Il est immédiatement charmé par cette ambiance particulière. De retour à sa ville d’origine, il essaie d’expliquer à ses concitoyens le concept de noël, mais ceux-ci ne semblent le comprendre…
Ce film marque une étape dans l’histoire du film d’animation : c’est effectivement le premier long métrage réalisé uniquement en « Stop Motion ». Cette technique consiste à faire le film image par image, en faisant bouger des personnages de pâtes à modeler (ou d’autres matériaux), comme pour les films de Wallace et Groomit.
Sinon ce film, bien que non réalisé par lui, porte la marque de Burton. La poésie et les graphismes sont tout simplement merveilleux !!! Et la musique de Danny Elfman, énorme !! Alors pour présenter un peu, les chants prennent une part importante dans l’histoire, on peut même dire qu’elles sont essentielles car racontent l’histoire. Je vous fait d’ailleurs remarquer, au passage, que la VF est très bien faite (ils ont réussis à conserver la plupart des jeux de mots !!), bien que je préfère la VO. Autre remarque sur la BO (que j’apprécie énormément !!!!), Danny Elfman (le compositeur, vous l’aurez compris je pense !!) a prêter sa voix à trois personnages du film : Jack quand il chante, l’un des 3 sale gosse (Barrel) et le
Le suivant est
Batman Returns (1991). Bah, c’est la suite de Batman ! A noter la première collaboration avec Danny DeVito (le pingouin) qui jouera plusieurs fois par la suite avec Mister Tim.
En 1994, il rappelle Johnny Depp pour jouer dans
Ed Wood. Ed Wood est en fait un réalisateur des années 50 ayant réellement existé, qui était considéré comme je cite « le plus mauvais réalisateur de tous les temps » ! (Rien que ça !) et qui est aujourd’hui adulé par des milliers d’amateurs de bizarre et fantastique.
A noter la musique réalisé par, par ….perdu !!! Ce n’est pas Elfman qui l’a fait, mais Howard Shore (la mouche, Seven, the Game, Mafia Blues, Lord of the ring,… et j’en passe des meilleurs !) C’est la seule infidélité que fera Burton envers Elfman depuis leur première collaboration sur Pee Wee.
En 1996, Burton se lance dans un film de science-fiction extravagant :
Mars Attacks ! C’est un film délirant, inspiré des films de science fiction des années 50. On repère assez difficilement la touche de Burton car ici totalement différente. Le casting est tous simplement prodigieux et voir plus !!! Jack Nicholson, Glenn Close, Annette Bening, Pierce Brosnan, Danny DeVito, Martin Short, Jim Brown, Pam Grier, Sarah Jessica Parker, Michael J. Fox, Rod Steiger, Tom Jones, Lukas Haas, Natalie Portman, O-Lan Jones et Lisa Marie (respect !!). L’histoire semble basique : des martiens arrivent sur terre, les américains courent les accueillir. Mais les martiens ne les aiment pas (on les comprend) et les défoncent à coup de laser de la mort qui tue ! Je vous l’avais dit que c’était basique !
Après cela, Tim Burton décida de porté Spiderman à l’écran, mais son projet échoua.
Il reçoit alors le script de
Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête (1999). Il se lance corps et biens dans cette nouvelle aventure. Il appelle Johnny Depp, et lui donne le rôle principal.
L’histoire se passe en 1799, un inspecteur de police (Depp), qui innove en employant des techniques ultra-modernes, est envoyé résoudre une affaire dans la bourgade de « Sleepy Hollow » où d’étrange meurtre sont commis. A noter l’apparition de Christopher Lee, une des idoles de Tim. On retrouve l’environnement cher à Burton, avec des décors plongs dans la brumes, et des morts terrorisant les vivants. C’est visuellement très beau ! De plus, Johnny Depp est, comme à son habitude, excellent.